Paris (presque) tenu
Hier s'est achevée l'aventure européenne du PSG et comme sur l'ensemble de la saison, le PSG méritait mieux. Il est facile de dire que les arbitres sont humains et qu'ils peuvent se tromper mais hier, on a eu une étrange impression d'arbitrage à la maison en seconde mi-temps. Ca rappelait un peu ce match Espoirs entre les Français et ces mêmes Portugais à Clermont-Ferrand en 2003 où l'arbitre avait sifflé à l'envers tout le long du match.
Enfin, le match avait commencé sur les chapeaux de roue avec une belle ouverture de Rothen pour Pauleta qui buttait sur Moretto. Sur la première incursion des Portugais dans la surface, Sammy Traoré remet sans contrôle à Nuño Gomes qui transmet directement à Simao qui rate sa frappe mais le ballon passe entre les jambes de Landreau. Benfica marque sur sa première occasion : c'est une habitude à Paris cette année. Peu de temps après, une frappe surpuissante de Katsouranis trouve la barre et sur la même action, Landreau dévie sur son poteau une frappe de Léo. Le sursis n'est que de courte durée : d'un lob magnifique, Petit prouve qu'il a tout d'un grand et qu'il regarde le championnat de France puisque son ancien coéquipier Tiago avait marqué le même but à Saint-Etienne.
Tout le monde croit alors que la maison parisienne va brûler, aveuglée par les projecteurs du Stade de la Luz. Mais c'est oublié que Paris est connue à comme la ville lumière dans le monde entier. Et une ouverture lumineuse de Rothen (qui n'est pas forcément une lumière) est parfaitement coupée par Pauleta qui trompe Moretto de la tête. L'Aigle des Açores survole les aigles de Benfica. Son bilan aurait pu être encore plus positif si sa reprise de volée suite à une magnifique ouverture de l'inévitable Rothen n'était pas passée à un centimère du montant gauche de Moretto.
Ensuite, tout n'est qu'une série de décisions arbitrales défavorables au PSG : un pénalty oublié suite à une faute évidente de Leo sur Diané, Rozehnal qui est ceinturé dans la surface pour une action qui aurait sans doute valu un rouge à Yepes, un carton jaune pour Rothen qui attend que Dramé, qui vient de subir un tacle sévère, rentre sur la pelouse pour tirer un coup franc, trois fautes seulement sifflées en faveur de Paris en deuxième mi-temps. Et encore, c'était 3 attentats qui n'ont même pas valu un carton jaune à leur auteur, Jorge Coimbra.
Ensuite, Rothen est complètement séché au milieu du terrain mais l'arbitre ne siffle rien. Le ballon arrive dans les pieds de Leo qui pousse trop son ballon et vient heurter Mulumbu qui avait glissé... Ce que l'on sentait venir arriva et l'arbitre accorda un pénalty généreux aux Lisboètes et expulsa même Mulumbu pour empêcher Paris d'égaliser pendant les 5 minutes restantes. Simao s'élance, s'arrête en pleine course et prend Landreau à contre-pied. Bien entendu, l'arbitre ne donne pas le pénalty à retirer et ne décomptera même pas d'arrêts de jeu suite aux multiples simulations portugaises en fin de match...