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L'oeil du Cyclone
25 mai 2008

Une faim de Lyon

Hier soir, l'Olympique Lyonnais de Jean-Michel Aulas a remporté le dernier trophée qui lui manquait : la Coupe de France qui vient s'ajouter à la Coupe de la Ligue (2001) et à 7 titres de Champion de France (2002, 2003, 2004, 2005, 2006, 2007 et 2008). Mais Dieu que ce fut laborieux et surtout, Lyon ne méritait pas sa victoire.
27 ans plus tard, l'OL nous a offert un remake de "La Chèvre" avec non plus, François mais Alain Perrin pour tenir le rôle principal. L'entraîneur des Gones a été dépassé tactiquement par le seul coach que les Lyonnais auraient bien voulu garder - et ce n'est pas un hasard - et s'il a tout de même réalisé le boulé Coupe - Championnat, il a donné l'impression que n'importe quel autre technicien aurait pu faire de même. On peut s'étonner de la titularisation de Fred, de la titularisation de Kallstrôm, joueur axial, dans le couloir coach et de laisser sur le banc un Ben Arfa qui aurait causé bien des soucis à Ceara.

La victoire de Lyon est tout sauf méritée et heureusement que Coupet, Réveillère, Toulalan et Govu étaient là, sinon on aurait assisté à un véritable naufrage. Au milieu, le trio Clément - Chantôme - Bourillon régnait en maître et alimentait en ballons le duo Diané - Pauleta qui causait bien des soucis à l'arrière-garde Lyonnaise. Surtout Boumsong qui avait retrouvé le niveau de ses plus belles années à Newcastle. Derrière la charnière Yepes - Camara était impeccable et jamais prise en défaut et même Ceara n'était pas inquiété, c'est dire lapathie des attaquants Lyonnais.
C'est la réussite qui a sauvé l'OL et le seul but de la rencontre résume le déroulement de la rencontre : centre dans le tas de Benzema, Keita - qui aurait dû être expulsé pour un coup de coude sur Armand et qui plus tard, tentera de faire une Cissé en taclant sévèrement la cheville de Yepes - rate son contrôle et le ballon arrive dans les pieds d'un Govou qui passait là par hasard : l'international français allume Alonzo et offre à son club une victoire inespérée.
Plus tôt dans la rencontre, quand ce n'était pas Coupet, c'est Réveillère et la barre transversale qui sauvaient les Gones à deux reprises. Sans oublier cette main de Boumsong non sifflée dans la surface et le but refusé à Armand pour une position de hors-jeu de Yepes : pas sûr que Coupet aurait arrêté la tête du Parisien si le Colombien n'avait pas été là. Complètement libérés, les joueurs Parisiens ont sans doute livré leur meilleur match de l'année, avec des enchaînements de passes et pas mal de décalages, prouvant que cette équipe valait bien mieux qu'une seizième place en championnat.

Petit mot de la fin en hommage à Pauleta qui aura dû attendre son dernier match sous les couleurs Parisiennes pour connaître sa première défaite en club au Stade de France après 4 victoires (Coupe de la Ligue en 2002 et 2008, Coupe de France en 2004 et 2006). Contrairement à Raï, le deuxième meilleur joueur de l'histoire du club ne finira pas sur un doublé Coupe de France - Coupe de la Ligue et n'aura pas inscrit un but dans chaque finale. Pour l'ensemble de son oeuvre et pour sa prestation d'hier, il l'aurait mérité...

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